Dans la rue, sur les murs, à l’écran, la mode est partout. Elle imprègne notre façon d’être et nos modes de vie, dicte nos faits et gestes sans même que l’on s’en rende compte. On cède aux tendances – même les plus douteuses- par pression de conformité ou bien on s’en défait par militantisme assumé ou totale indifférence. Que l’on s’inscrive dans son prolongement ou en réaction, la mode est qu’on le veuille ou non bien présente dans nos vies.
La mode est un marqueur, un identifiant qui lie un groupe. La mode c’est le groupe. Et celui qui n’est pas « à la mode » en est bien souvent exclu. D’où le « snobisme » ambiant qui fait la réputation des sphères « trendy ». Quel dommage !
C’est pour cette raison que plus qu’une fan de mode, je suis avant tout une fan de style. À l’inverse de la mode, le style identifie une personne avant d’identifier un groupe.
La mode est un jeu auquel on se prête ou non, le style est un art de vivre.
La mode est subie. Le style est choisi.
En cette période de fashion week, éloignons-nous un peu des podiums pour aller voir ce qu’il se passe ailleurs. Nouvel an chinois oblige, on explorera la mode – pardon le « style » asiatique. On ira aussi faire un petit tour en Italie où le carnaval de Venise commence le 16 février. J’en profiterai pour vous partager mon expérience et vous parler un peu de la vie sur place. Et puis comme d’habitude, des sélections, des états d’âme… bref, du Pamela Copson quoi !
Amore, F.